Quand les imprévus pointent le bout du nez
Retour aux articles

Quand les imprévus pointent le bout du nez

Investissement et retraite | 10 mars 2020 | Robert Lachance

Robert Lachance, Vice-président - Ventes, Investissements et Retraite

 

Comme vous le savez, les marchés boursiers sont régulièrement frappés par des chocs importants qui nous laissent un arrière-goût plutôt amer. L’an dernier, nous avions écrit que la prudence était de mise et qu’un rééquilibrage des portefeuilles était une bonne stratégie tout comme la sélection de fonds moins volatile. Bref, l’an dernier la préoccupation majeure était la valorisation des marchés dans un contexte de ralentissement économique de la croissance mondiale. Nous avons ici une belle illustration que prédire le comportement futur des marchés peut provoquer rire et sarcasme.

 

Bref, la crise du COVID 19 est ce que l’on appelle un « Black Swan ». Un élément externe non prévisible qui fait dérailler les marchés boursiers. La question qui tue aujourd’hui est quoi faire ? Eh bien, « la meilleure stratégie est de ne rien faire ». Il faut éviter de réagir émotivement aux perturbations des marchés.

D’un, il est trop tard pour sécuriser les portefeuilles, modifier l’allocation d’actif à ce moment-ci ferait en sorte que lors du rebond des marchés les investisseurs ne seront possiblement pas en mesure d’en profiter. Pire, les taux d’intérêt ont baissé de façon substantielle ainsi quand les marchés vont reprendre les investisseurs pourraient se retrouver avec une baisse de la valeur de leur portefeuille revenu, les taux revenant à leur niveau précorrection.

Deuxio, les gestionnaires de nos fonds ont cette responsabilité de prendre les bonnes décisions dans le contexte actuel.

Tertio, les banques centrales ont déjà abaissé leur taux directeur et les gouvernements commencent à injecter de l’argent dans l’économie pour stimuler la croissance économique.

Finalement, la simple grippe tue annuellement plusieurs centaines de milliers de personnes, à date on parle d’un peu plus de 3 000 personnes décédées et principalement en Chine. Il faut donc mettre les choses en perspective. Oui, il s’agit d’un enjeu majeur, il faut en tenir compte, mais la pire chose à faire est de paniquer.

 

Rappelez-vous l’automne 2018... Un investisseur qui aurait racheté ses placements en décembre aurait perdu le spectaculaire rebond des marchés au début de 2019 et tout au cours de l’année. D’ailleurs, rappelez-vous lundi, le 2 mars 2020, le marché a connu une hausse de près de 5 %. « Donc, les marchés restent imprévisibles, la seule chose qui est prévisible au final c’est le comportement des investisseurs.  »

 

 

 

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

Consulter le blogue