Jean-François et Isabelle sont deux professionnels dans la fin trentaine, parents de trois adorables garçons. Ils possèdent une charmante résidence, aiment faire du ski et du camping. Ils ont évidemment pris soin d’assurer leurs biens en souscrivant à une assurance auto et habitation. Par contre, leur capacité de gagner de l’argent est-elle bien assurée? Si l’un d’eux tombe malade ou se blesse, comment feront-ils pour payer leurs biens, les dépenses courantes et continuer d’épargner? Voilà où l’assurance invalidité entre en jeu. Seriez-vous en mesure de tenir le coup 3 ou 4 mois, voire 12 mois si vous n’étiez plus apte à travailler?
Qu'est-ce que l'assurance invalidité?
L’assurance invalidité est une assurance salaire qui protège vos arrières en cas d’incapacité à travailler. Personne n’est à l’abri d’une blessure physique, d’une maladie, d’un épuisement professionnel ou d’un accident. Les prestations d’invalidité permettent donc de compter sur un versement mensuel non imposable pour maintenir ses engagements et son rythme de vie.
Lorsqu’une personne n’est plus en mesure de travailler, les revenus cessent, alors que les dépenses courantes (l’hypothèque et les autres prêts) s’accumulent. D’ailleurs, de nouvelles dépenses comme des soins de santé et des frais de transport peuvent s’ajouter à la liste.
Protéger sa paie est essentiel, surtout pour les personnes qui n’ont pas accès à une assurance collective au travail et les travailleurs autonomes. Sans gagne-pain ni assurance, le casse-tête peut devenir complexe.
Pourquoi protéger son salaire plus tôt que tard?
Plusieurs facteurs influencent le coût d’une police et l’assurabilité, comme le montant de protection, la période d’indemnisation, la période d’attente, l’âge, l’état de santé et la profession. Il est préférable de souscrire le plus tôt possible, pendant que vous êtes en santé. Il existe plusieurs options de protections en assurance invalidité, l’important est de souscrire celle qui répond à vos besoins. L’assurance invalidité, si elle est maximisée selon votre revenu, permet parfois d’éviter de prendre une assurance hypothécaire, car la prime couvrira déjà les paiements mensuels. Intéressant!
Comment cela fonctionne?
En cas de besoin, vous présentez une demande de règlement. Après la période d’attente, vous recevez les indemnisations non imposables. Lorsque vous êtes en mesure de retourner au travail ou à la fin de votre période d’indemnisation, les versements cessent.
Critères à prendre en compte
Protéger ses revenus, c’est précieux! Au Canada, une personne sur trois vivra une période d'invalidité d’au moins trois mois avant 65 ans, selon l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes.
Il faut réfléchir à plusieurs aspects au moment de souscrire à une assurance invalidité. Quel est le montant des prestations mensuelles — pour subvenir à tous vos besoins? Quelle est la durée des prestations? Certaines polices couvrent jusqu’à la retraite, alors que d’autres seulement 2 ans ou 5 ans. Quel est le délai d’attente (30, 60, 90 ou120 jours)? Plus le délai est court, plus la prime est élevée, d’où l’importance de prévoir un coussin de sécurité malgré tout! Quel type de garantie choisir pour les primes? Les polices non garanties sont généralement moins coûteuses au départ, mais peuvent augmenter sans préavis. À l’opposé, les polices garanties coûtent plus cher au départ, mais n’augmenteront pas dans le temps.
D'autres facteurs à considérer :
- La garantie d’assurabilité future. Cet avenant vous permet d’augmenter le montant des prestations mensuelles jusqu’au seuil préétabli lorsque votre revenu s’améliore — sans fournir de preuve de santé.
- L’indexation. En cas d’invalidité de longue durée, les prestations mensuelles seront ajustées annuellement selon l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) pour suivre le coût de la vie.
- L’avenant de profession régulière ou de profession habituelle. Un des avenants les plus importants, il prolonge la définition d’invalidité totale selon votre emploi au-delà du 24 mois de base des contrats d’assurance invalidité. Autrement dit, tant que vous êtes invalide par rapport à votre emploi pré-invalidité, l’assureur ne peut exiger que vous retourniez travailler dans un autre type d’emploi.
- Le remboursement des primes. Cette option est une forme d’épargne forcée, mais elle ne devrait pas être considérée comme une solution d’épargne principale.
- L’assurance collective. Si vous en avez une, couvre-t-elle l’ensemble de vos dépenses et besoins en cas d’invalidité? Gardez toujours en tête qu’elle cesse dès que vous quittez ou perdez votre emploi.
- Pouvez-vous modifier votre protection?
Le choix d’une protection qui garantit votre revenu est vraiment du cas par cas. Pour discuter de votre situation, n’hésitez pas à parler à votre conseiller.